Ma collection d’anciennes cartes PC
Vincent Bernat
Récemment, j’ai récupéré du vieux matériel chez mes parents, notamment des cartes d’extension pour PC. Elles ne prennent pas beaucoup de place et peuvent être converties en objet décoratif. Malheureusement, je n’étais pas très sensible à la conservation de ce genre de choses. Par rapport à tout le matériel que j’ai acquis au fil des ans, il ne subsiste que quelques pièces.
Tseng Labs ET4000AX (1989)#
Cette carte graphique SVGA était installée dans un PC doté d’un processeur 386SX fonctionnant à 16 MHz. C’était une bonne carte à l’époque car elle était assez rapide. Elle ne disposait pas d’une accélération 2D, contrairement à la ET4000/W32 qui lui a succédé. Cette version ne dispose que de 512 Ko de RAM. Elle peut afficher des images 1024×768 avec 16 couleurs ou 800×600 avec 256 couleurs. Elle était également compatible avec les modes CGA, EGA, VGA, MDA et Hercules. Aucun jeu contemporain n’utilisait les modes SVGA, mais les résolutions plus élevées étaient utiles avec Windows 3. Cette carte a été fabriquée directement par Tseng Labs.
Clone de l’AdLib (1992)#
Ma première carte son était une AdLib. Mes parents l’ont achetée au Canada pendant les vacances d’été en 1992. Elle utilise une puce Yamaha OPL2 pour produire du son par synthèse FM. Le premier jeu que j’ai essayé est Indiana Jones et la dernière croisade.
Je crois que j’ai donné cette AdLib à un ami après avoir mis à niveau mon PC avec une Sound Blaster Pro 2. Récemment, j’en avais besoin pour un projet personnel, mais elles sont rares et chères sur eBay. Quelqu’un a parlé d’un clone bon marché sur Vogons, alors je l’ai acheté. Il a été vendu par Sun Moon Star en 1992 et était livré avec un CD-ROM du shareware Doom.
Sur le sujet, jetez un œil sur « OPL2LPT : une carte son AdLib sur port parallèle » et « OPL2 Audio Board : une carte son AdLib pour Arduino ». Le premier article contient une photo d’une copie plus fidèle d’une AdLib.
Sound Blaster Pro 2 (1992)#
Plus tard, j’ai remplacé la carte son AdLib par une Sound Blaster Pro 2. Elle est équipée d’une puce OPL3 et est également capable de produire du son via des échantillons numériques. À l’époque, c’était un ajout bienvenu, mais pas aussi important que la synthèse FM introduite précédemment par l’AdLib.
Promise EIDE 2300 Plus (1995)#
J’ai acheté cette carte principalement pour le port série. J’utilisais un 486DX2 fonctionnant à 66 MHz avec un modem externe Creatix LC 288 FC. Le port série était piloté par un UART 8250 sans tampon interne. Grâce à Terminate, j’ai pu me connecter aux BBS sous DOS, mais ce n’était pas possible avec Windows 3 ou OS/2. J’avais besoin d’une de ces nouvelles cartes sophistiquées dotées d’un UART 16550, avec un tampon de 16 octets. À l’époque, c’était assez difficile à trouver en France. Lors d’un voyage de vacances, j’ai convaincu mon parent de faire un petit détour de Los Angeles à San Diego pour acheter cette carte contrôleur Promise EIDE 2300 Plus dans un magasin que j’ai repéré grâce à une publicité dans un magazine local !
La carte comporte également un contrôleur EIDE avec prise en charge du mode DMA 2. Par rapport aux anciens mode PIO, le CPU n’avait pas besoin de copier les données entre le disque et la mémoire.
3dfx Voodoo2 Magic 3D II (1998)#
La 3dfx Voodoo2 a été l’une des premières cartes graphiques complémentaires à mettre en œuvre l’accélération matérielle 3D. Je l’ai achetée à un ami avec son Pentium II en 1999. Ce fut une grande étape de l’évolution sur PC, car les jeux sont devenus plus beaux et plus fluides. Une carte graphique traditionnelle était encore nécessaire pour la 2D. Un câble VGA reliait celle-ci à la carte 3dfx, qui était elle-même connectée au moniteur.
3Com 3C905C-TX-M “Tornado” (1999)#
Au début des années 2000, en école, la connexion Internet sur le campus était assurée par une association d’étudiants au moyen d’un câble Ethernet 100 Mb/s1. Si vous vouliez atteindre la vitesse maximale, la carte réseau PCI 3Com 3C905C-TX-M, surnommée “Tornado”, était ce qu’il fallait. Nous l’achetions d’occasion par douzaines et la revendions à d’autres étudiants pour environ 30 €.
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À l’époque, l’ADSL commençait à peine à se démocratiser et de nombreuses personnes utilisaient toujours un modem 56k pour se connecter à Internet. Une connexion 100 Mb/s était 2000 fois plus rapide ! ↩︎